فهمتكم، اي نعم فهمتكم

Le dictateur benali est certes en Arabie Saoudite, mais il n'a pas encore compris le message que lui a adressé le peuple tunisien. Cet homme, avide de pouvoir, continue à guider et à manipuler des miliciens, des cadres et des directeurs du ministère de l'intérieur, et ceci en toute impunité.

Presque toutes les institutions tunisiennes ont été marginalisées au détriment du ministère de l'intérieur et cette horrible machine de hors la lois est le symbole même du parti-unique. On aura réussi notre révolution le jour où ce ministère tombera. A mon humble avis, seul un état de droit, avec un gouvernement de transition, pourra étouffer cette mafia.

Je soutiens donc cette forme civilisée de combattre le mal par la loi. Je continue à croire que ce qui est passé en Tunisie est une révolution citoyenne. J'aime aussi à croire que le GUN est un outil indispensable pour réussir la transition démocratique. C'est avec les membres, actuels et à venir, de ce GUN ainsi qu'avec les 3 commissions qui le chaperonnent qu'on arrivera à bout du ministère de l'intérieur.

Après ce qui s'est passé ce soir à El Kasba, je crois fermement que l'armée est la garante de la constitution et de la révolution tunisienne. Une réunion de crise du GUN a également lieu ce soir. Ils ne sont pas entrain de se partager un gâteau, bien au contraire, ils sont en train de le préserver pour nous et nos enfants. Ce gâteau c'est la Tunisie que benali et sa mafia du ministère de l'intérieur continuent encore à violer.

Beaucoup ne me donnent pas raison aujourd'hui (il suffit de voir les milliers de manifestants hostiles à ce GUN), mais j'ai la prétention de croire que l'avenir confirmera mes dires. Permettez moi donc de m'incliner devant ceux qui participent à ce GUN. Il n'a jamais été facile de faire de la politique en Tunisie, encore moins à l'heure actuelle. Aussi, soutenons la commission de réformes politiques, la commission sur les exactions et les assassinats et la commission sur la corruption. Elles mettront en lumière les fondements d'une Tunisie débarrassée du système de répression.

On assiste, depuis le 14 janvier, à la révolution du peuple : les partis politiques de l'opposition démocratique, les associations indépendantes, la société civile et même benali avaient participé à cette révolution. Pourquoi benali ? n'a-t-il pas préparé à la maturation de ce peuple en le sommant lors de la campagne électorale de 2009 à Relever les défis : معا لرفع التحديات. A benali et à ses sbires du ministères de l'intérieur je dirais فهمتكم، اي نعم فهمتكم.


Ines Abdeljaoued Tej, PhD





*GUN : Gouvernement d'Union Nationale